- Votre lacet est défait, Monsieur !
- Je le vois bien ! Mais j'ai un train à prendre, pas le temps de m'arrêter.
- Et pourquoi ne courez-vous pas ?
- Pas fou, non ? Avec un lacet défait !
Pour éviter de voir que nos morts fertilisent la végétation, nous recouvrons le cimetière d'une chape de gravier.
Les violences conjugales, ça porte à contusion.
Que peut-on faire d'autre, en ce début d'après-midi, que de photocopier des images de vieux philosophes stoïciens ? Rien, vraiment ? Eh bien photocopions des images de vieux philosophes stoïciens, puisque nous n'avons rien d'autre à faire que de photocopier des images de vieux philosophes stoïciens.
Impossible de dire ce que j'ai préféré dans ce boeuf bourguignon, entre le riz vinaigré au saumon ou l'algue nori qui les enrobait.
On me dit que l'alcool nourrit l'écriture. Je ne vois pas en quoi le mal de ventre et les mains qui tremblent sont si fertiles le lendemain quand vient l'heure de retranscrire.
Merveille de l'informatique et des sites de billets d'avion à listes vierges, je décoche des carreaux sans arbalète et sans quitter mon fauteuil.
Tantôt dans le lit de laine de l'une, tantôt dans le lit de lin de l'autre.
Départ en vacances. Les deux valises que j'ai sous les yeux suffiront-elles à me vêtir, ou dois-je encore les creuser pour en confectionner une troisième ?
Il ne divulgua son recueil de poèmes qu'à un certain nombre de proches et amis triés sur le volet, inaugurant ainsi le concept de sad few.
/fdata%2F4182186%2Favatar-blog-1202755067-tmpphpvncS51.jpeg){kind=avatar}
En librairie le 27 mars.
